Les dangers très réels des
vaccinations animales 3/4
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La vaccination des animaux
par le Dr. vét. Charles Danten
(référence : http://www.b-
L'IMMUNITÉ PAR RAPPORT AUX VIRUS PERSISTE PENDANT DES ANNÉES, VOIRE DURANT TOUTE LA VIE DE L'ANIMAL
ma petite chérie, pleine de santé et mignonne à croquer avant de mourir après sa séance de vaccins…
La vaccination, cet acte médical privilégié, raisonné et toujours délicat (1), inventé par Jenner en 1796 et mis au point par Pasteur (1885), Salke (1954) et de nombreux autres, sert à induire la protection d'un individu ou d'une population contre une ou plusieurs maladies.
Son principe est bien connu ; il consiste à administrer à un être vivant la forme atténuée d'un microbe ou d'une toxine dans le but de provoquer la formation d'anticorps et d'une mémoire immunologique qui lui permettra de réagir et de résister à une maladie (2). L'utilisation, même judicieuse, des vaccins comporte toujours certains risques, mais en général on pense qu'ils sont largement compensés par les avantages. Il semblerait toutefois qu'en médecine vétérinaire, la vaccination soit devenue depuis quelques décennies un acte risqué, dans certains cas dangereux et souvent sans aucune signification médicale (3). Ainsi, plusieurs sont d'avis que certains vaccins sur le marché sont inefficaces et que les animaux sont souvent vaccinés inutilement (4).
La vaccination annuelle
Depuis environ vingt-
Or les principes de l'immunologie garantissent qu'une proportion statistiquement significative d'individus sera protégée pour une longue période, voire à vie, par une vaccination bien menée. C'est particulièrement vrai pour les vaccins contre les maladies virales aiguës comme la maladie de Carré (distemper) du chien et du furet, l'hépatite et la parvovirose du chien, la panleucopénie du chat. Déjà en 1978, une étude chez le chat avait démontré qu'il était suffisant de vacciner tous les trois ans et récemment les Dr Fred W. Scott et le Dr Cordell M. Geissinger, deux vétérinaires, chercheurs Américains de l'Université de Cornell, ont démontré de façon convaincante que des chats correctement vaccinés étaient encore protégés... 1 à 2 années plus tard (5).
Les Drs Schultz et Phillips, deux spécialistes américains, écrivaient en 1996 ce qui suit dans ce qui est considéré comme la bible en médecine thérapeutique vétérinaire (Kirk's Current Veterinary Therapy):
Une pratique commencée il y a de nombreuses années et qui manque de validité et de vérification scientifique est la vaccination annuelle. Presque sans exception, il n'y a nullement besoin, du point de vue immunologique, de vacciner annuellement.
L'immunité par rapport aux virus persiste pendant des années, voire durant toute la vie de l'animal. Une vaccination réussie produit une mémoire immunologique qui dure des années et qui permet à un animal de réagir adéquatement lorsqu'il est exposé à un organisme virulent. La pratique de la vaccination annuelle, à moins d'etre utilisée comme un moyen pour faire faire un examen annuel ou d'etre requise par la loi, comme c'est le cas dans certaines régions pour la vaccination contre la rage, devrait etre considérée, à notre avis, comme peu efficace (6).
Le Dr Niels C. Pedersen, du département de médecine et d'épidémiologie de l'École de médecine vétérinaire de l'Université de Californie, a corroboré cette opinion au cours d'une conférence organisée en mars 1997 par l'une des associations vétérinaires les plus importantes au monde, l'American Animal Hospital Association (AAHA):
"De nombreux vétérinaires et un nombre encore plus grand de clients en sont venus à remettre en question le fondement médical de la vaccination annuelle de routine de leurs animaux, et avec raison ! Cette pratique n'est pas défendable, alors pourquoi continuer à débattre et à ignorer la question ? Nous ne nous faisons pas inoculer cinq ou six vaccins différents chaque année de notre vie, alors pourquoi en serait-
Les vaccins à la recherche
d'une maladie
Alors que le nombre de vaccins pour les humains est relativement restreint, les vaccins pour les animaux sont nombreux et leur nombre augmente presque chaque année.
Depuis 1975, le nombre de vaccins sur le marché a plus que doublé et cette prolifération répond plus aux impératifs du commerce qu'à la nécessité d'enrayer une épidémie ou certaines maladies infectieuses endémiques (maladie permanente dans une région) graves (8). Selon le Dr Pedersen, les normes de licence nécessaires pour mettre un produit sur le marché sont beaucoup moins rigoureuses que pour les humains et le laxisme encourage cette prolifération (9).
Actuellement, 28 nouveaux vaccins cherchent à se tailler une place sur le marché. Ces vaccins sont tellement inutiles qu'ils sont appellés "les vaccins à la recherche d'une maladie" (10).
Les fabricants s'adressent directement aux sentiments du public et même du vétérinaire pour promouvoir leurs produits. Les campagnes de promotion de certains fabricants mettent en avant de fausses allégations pour créer une demande et stimuler la vente. Par exemple, la gravité de la maladie de Lyme chez les humains a été faussement étendue aux chiens qui n'en présentent pourtant qu'une forme bénigne (11). La publicité a meme laissé entendre qu'en vaccinant son chien, on protège ses enfants contre cette maladie (12). Cette campagne de peur a fait vendre des millions de doses de ce vaccin, meme dans des régions où cette maladie n'a jamais été rapportée (13). Des millions de chiens se voient aussi inoculer un vaccin inefficace contre la maladie due au virus corona, une maladie gastro-
L'efficacité et la sécurité des vaccins
Le Dr Schultz, un chercheur indépendant américain, spécialisé dans les maladies infectieuses des animaux, a trouvé que sur six vaccins contre la parvovirose du chien, une maladie gastro-
La grande majorité des études sur l'efficacité sont réalisées par les fabricants et elles sont souvent difficiles à interpréter et à comparer, car il n'y a aucune standardisation des protocoles expérimentaux (21).
Sur le plan de la sécurité, certains produits sont peu sécuritaires et le nombre de vaccins à usage vétérinaire qui restent sur le marché malgré le fait qu'ils entraînent des conséquences graves est assez élevé. Par exemple, un vaccin contre la maladie du virus corona, une maladie gastro-
Les protocoles de vaccination
Contrairement à la médecine des humains, la médecine des animaux n'a pas de protocole d'immunisation standardisé
L'emploi des vaccins, leur type, le nombre de vaccins à inoculer et la dose sont établis par les fabricants (27). Les stratégies de mise en marché employées par le vétérinaire, la compétition, et pas nécessairement les principes d'immunologie, déterminent la fréquence de vaccination, les intervalles entre les vaccins et parfois meme les doses à injecter (28).
Les animaux peuvent être vaccinés inutilement, sans qu'on tienne compte des risques possibles d'exposition. Meme ceux qui ne vont jamais dehors et qui n'ont aucun contact avec d'autres animaux sont vaccinés tous les ans systématiquement. Un chat qui vit seul dans un appartement au 12e étage d'un immeuble au centre-
Il arrive souvent qu'on vaccine un animal la veille ou le jour d'une chirurgie de routine, alors que son système immunitaire, qui sera déjà affaibli par le stress de l'opération, n'est pas en mesure, au moins pour les deux semaines suivantes, de réagir avec efficacité (30).
Aux États-
Les animaux qui ne vont jamais dans les régions où une maladie est présente sont tout de même vaccinés. Il s'est vendu aux États-
quelle curieuse, ma petite chérie !!