LA POLITIQUE DEPUIS 150 ANS EN FRANCE
Notre ami dreuzien François FOISIL a écrit, dans ses réflexions hors Dreuz, un texte que je trouve particulièrement intéressant. C'est avec son accord écrit que je le reproduis ici, afin que d'autres puissent également en bénéficier.
Ce texte nous résume la politique française dans son évolution depuis ces 150 dernières années. Et, hélas, on peut constater que cette évolution ne va pas toujours dans le bon sens.
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Au XXème siècle, c’était la traditionnelle opposition droite/gauche, extrême droite/extrême gauche. En caricaturant, on pouvait dire que l'on avait les vilains propriétaires et patrons contre les gentils pauvres ouvriers brimés par les premiers. Que de combats médiatiques, parlementaires, de rue ou d’université ! Mais cela a bien changé.
Avec Mitterrand à la fin du XXème et Hollande au début XXIème, il y a eu la disparition des communistes, puis des socialistes la perte du pouvoir des syndicats, le règne de l’individualisme est arrivée. Il y a eu ensuite la montée des extrêmes et d’un centre mou sans valeurs.
Mais finis les discours politiques, plus d’intérêt aucun pour la politique, plus de débats d’idées et de projets, et l’abstention dépasse régulièrement les 50%. On ne vote plus, on va à la pêche. Cela est significatif à souhait.
Puis, en même temps et comme la nature a horreur du vide, il y a eu l'apparition de nouvelles idéologies quasi religieuses, qui tournaient autour de tout ce qui touche l’individu, seul et ses passions. Cela avait commencé avec le divorce, puis l’avortement, et maintenant c’est le mariage gay, suivi de la procréation assistée, donc de pères inconnus, au moment même où l’on découvre les drames de ces enfants sans père qui cherchent leurs racines dans les éprouvettes.
Mais ce n’est pas fini, la gestion dans d’autres ventres frappe lourdement à la porte, au nom du respect des femmes seules ou des hommes homosexuels mariés, etc.. quand au même moment on pique les vieux malades, ou les infirmes et/ou handicapés, au nom d’une soi-
Voilà les sujets qui vont nous gouverner désormais, (ne parlons pas de valeurs), étalés partout sur la toile, les médias, où la parole des sages n’a plus guère de valeur. L’éthique a remplacé la morale, c’est tout dire, paravent miteux du vocabulaire !
Vous y ajoutez les "végans" et les "spécies" prêts à vous tuer si vous n’êtes pas d’accord au nom de leur liberté. Pour couronner le tout, l’Islam terroriste adulé par nos bobos au pouvoir qui s’installe partout où il peut. Le tableau est bien noir !
Bref le paysage politique n’existe plus en tant que tel, la gouvernance du bien public s’écroule, les intérêts particuliers prennent le pas avec violence ou de façon sournoise, sur toute considération qui concerne le plus grand nombre. La chose publique "res publicae" est boutée hors de France par la "res privata". La plupart des sujets qui font l’objet de débats au parlement transcende les partis et pour cause.
Enfin au milieu de ce charivari et de ces décombres, les églises ne parlent plus d'Évangile. En effet, il faut désormais du courage pour cela ou bien de la folie, et elles ont rarement l’un ou l’autre. Elles parlent d’écologie ou de social, même de nucléaire, mais sont étonnamment muettes et lugubres. Plusieurs d’entre elles ont même abandonné l’enseignement de la Parole de Dieu, les hommes n’en veulent plus. Ou alors juste quelques morceaux choisis !
L’Apôtre Paul nous a prévenus et nous y sommes: "Car il viendra un temps où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement authentique. Sous l’influence de leurs désirs et pour satisfaire leurs convoitises, ils se choisiront une foule de maîtres, ils courront de doctrine en doctrine au gré de leur fantaisie. Ayant la démangeaison d’entendre des paroles qui chatouillent agréablement leurs oreilles, ils se détourneront de plus en plus de la vérité et se rabattront sur des mythes. (2Ti 4.3)