Copie intégrale dans Valeurs Actuelles numéro 4250 du 10 au 16 mai 2018


Soros, le militant de la submersion

migratoire et de l’islamisme

Par Louis de Raguenel / Vendredi 11 mai 2018 à 09:00


















Artisan du déracinement, encourageant les flux migratoires massifs

pour mieux fragiliser les États, George Soros déploie sa stratégie

par l’argent, aussi discrète que cynique et destructrice.


C’est un homme qui souhaite l’installation d’au moins un million de migrants par an en Europe, la suppression des frontières, des condamnations pour crimes et délits plus légères pour les migrants que pour les autochtones, la disparition de l’identité occidentale ou encore des sanctions extrêmement sévères pour les pays refusant d’accueillir des clandestins les yeux fermés.



Cet homme a un pouvoir considérable. C’est grâce à son Open Society Foundations (OSF) que George Soros finance sans limites ONG, associations et campagnes de mobilisation en faveur de l’accueil des migrants en Europe et plus particulièrement en France. Là où les États se retrouvent parfois démunis financièrement et moralement, lui trace sa route. Il sait ce qu’il fait et surtout où il va. En septembre 2015, le milliardaire publie une tribune (« Rebuilding the Asylum System ») dans laquelle il fait la liste de ses points non négociables en matière d’accueil des clandestins, pour rebâtir le système européen de demande d’asile. Se mêlant toujours de ce qui ne le regarde pas et sous couvert de bons sentiments pour mieux créer le chaos, il suggère à l’Union européenne d’allouer une bourse de 15 000 euros par demandeur d’asile par an et surtout plaide pour un accueil massif. Dès septembre 2016, en plein choc migratoire, il annonce qu’il financera à titre personnel 500 millions de dollars pour l’aide aux migrants en Europe (« Why I’m Investing $ 500 Million in Migrants »). Il détaille la répartition de son investissement, sans décliner les montants, dans des start-up, sociétés, initiatives sociales et activités fondées par les migrants et les réfugiés eux-mêmes.


À la différence de la Grèce ou de l’Italie, où son OSF finance lourdement des centaines de petites structures de terrain d’aide aux migrants, en France, les fonds sont dirigés en priorité vers des grandes plates-formes internationales, qu’il finance déjà par ailleurs. Ainsi, Human Rights Watch, subventionnée à hauteur de 10 millions de dollars par an par l’OSF, est particulièrement active dans les actions entreprises contre l’État à Calais. Sans surprise, en juillet 2017, Human Rights Watch publie un rapport condamnant les méthodes policières contre les migrants à Calais. Quelques mois plus tard, en décembre, l’ONG alerte à nouveau sur la situation de vie des migrants dans le Calaisis, en pointant du doigt un gouvernement français pourtant très généreux en matière d’accueil. Autant d’opérations de communication coûteuses permises par l’argent du milliardaire. C’est la même association qui condamnera les propos d’Emmanuel Macron après son passage à Calais en janvier 2018. Ce n’est certainement pas un hasard non plus si l’association militante pro-migrants


L’Auberge des migrants commande plusieurs rapports à l’ONG soutenue par George Soros sur le Calaisis. Cette même association a apporté tout son soutien… au journaliste dont elle est particulièrement proche, Yann Moix, qui prend systématiquement la défense inconditionnelle des clandestins contre la police. Depuis, l’Unsa Police a porté plainte en diffamation contre les deux organisations qui dénonçaient des « abus de la police », mais aussi contre Utopia 56, elle-même financée par… Human Rights Watch.


De manière plus large, l’OSF de Soros a financé l’ONG United for Intercultural Action, « réseau européen contre le nationalisme, le racisme, le fascisme et en soutien aux migrants et aux réfugiés ». En 2014, l’Open Society Foundations a versé 153 728 dollars à cette association qui publie un annuaire des associations européennes promigrants et antiracistes. Est-ce un hasard ? L’ouvrage recense des associations “antifas”, mais aussi d’ultragauche, comme Calais Migrant Solidarity, connue pour soutenir et encourager les No Border, ces militants ultraviolents de l’abolition des frontières.


De son côté, Amnesty International a reçu de l’OSF 631 000 livres sterling en 2016, représentant ainsi… 18,56 % des donations annuelles. Particulièrement active à Calais, l’association a interpellé les ministres de l’Intérieur français et anglais dans une lettre publique sur les conditions d’accueil des migrants de Calais, en pointant du doigt la non-conformité du droit international et européen. Amnnesty International s’est aussi illustrée aux côtés de la Cimade, en exprimant son inquiétude après la condamnation par la justice en août 2017 du passeur de migrants Cédric Herrou, officiant illégalement dans la vallée de la Roya, à la frontière franco-italienne. L’OSF ne s’arrête pas là puisqu’elle n’a pas hésité à octroyer durant les trois dernières années près de 157 000 euros à Picum (Platform for International Cooperation on Undocumented Migrants), une association faisant la promotion des droits des “sans-papiers”. Picum a publié en août 2013 un rapport intitulé “Garantir l’accès aux soins de santé aux immigrants en Europe : quel rôle peuvent jouer les autorités locales et régionales ? ” En 2014, c’est une consécration pour l’association soutenue par Soros, puisque après avoir publié un livret demandant aux autorités françaises de bannir les termes “sans-papiers” et “irrégulier” de leur vocabulaire et des décisions administratives, elle obtient un accord des ministères de l’Intérieur et du Logement, qui acceptent de ne plus distinguer l’immigration “régulière” de l’immigration “irrégulière”. Une victoire de plus contre les intérêts de la France.


Au cours de notre enquête, nous avons identifié au sein de l’OSF 15 grands programmes de financement d’activités politiques et sociales, dont 5 concernent spécifiquement les migrants et/ou la lutte contre le racisme et l’islamophobie en Europe : l’Open Society Initiative for Europe, International Migration Initiative, Human Rights Initiative, Roma Initiatives (au profit des Roms) et Information program. Derrière ces structures, on retrouve encore une fois un système complexe de financement remontant systématiquement à George Soros, via diverses branches de la maison mère (Fundació per a la Promoció de l’Open Society Iniciative for Europe, Foundation to Promote Open Society, Fund for Policy Reform…). On constate un pic de financement lors de la crise migratoire de 2016 : 323 242 dollars en 2014, 315 720 dollars en 2015, 748 016 dollars en 2016 et 256 003 dollars en 2017.


Cherchant la submersion migratoire mais aussi la chute de l’Occident, George Soros n’hésite pas, sous un vernis de lutte contre les inégalités, à financer le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) réputé proche des Frères musulmans et de Tariq Ramadan, fondé en 2003. En 2010, l’OSF finance une étude intitulée “Vivre ensemble”, dressant un état des lieux de la situation des musulmans dans onze grandes villes européennes dont Paris et Marseille, pour la France. En 2011, dans le cadre d’un programme intitulé At Home in Europe, l’OSF finance encore une étude intitulée “Un voile sur les réalités”, présentant le témoignage de 32 femmes musulmanes portant le voile intégral en France, en opposition à la loi votée en 2010 sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public. Le rapport alimentera les opposants à la loi, lors d’une contestation devant la Cour européenne des droits de l’homme.


En 2012, l’OSF finance une campagne d’affichage où apparaît notamment une femme voilée, qui sera finalement censurée par la RATP car présentant « un caractère religieux et politique ». L’OSF participera parallèlement à diffuser la parole des Frères musulmans, en offrant son site au porte-parole du CCIF Marwan Muhammad pour un entretien afin d’expliquer les ressorts de la campagne. Et la prétendue injustice d’une telle censure. Le Français d’origine égyptienne est connu pour être proche des salafistes, appelant régulièrement à l’établissement d’un véritable islam politique en France. En août 2016, il déclare : « Personne n’a le droit de nous dire comment on doit s’habiller, comment on doit financer les mosquées […]. Et pour ça, il faut se mobiliser politiquement. » En 2013, son collectif reçoit encore de l’Open Society 49 882 dollars pour organiser en France une journée de lutte contre l’islamophobie. En 2014, le CCIF perçoit de nouveau 48 700 dollars pour financer la recherche sur les discriminations subies par les femmes musulmanes dans le monde professionnel. L’argent semble couler à flots.


Plus récemment, après les attentats de Paris, l’OSF a commandé à la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) une étude sur l’effet social et politique des attaques ayant frappé la France en 2015 et 2016. Jusque-là, rien à redire. Mais la précision de recherche, encore une fois, signe la volonté politique de George Soros : l’étude devra intégrer un volet sur l’évolution de l’islamophobie à la suite des attaques terroristes. Le coût de l’étude n’est étonnamment pas public.


Notre enquête le montre, la soif de George Soros d’accroître son emprise pour déstabiliser un Occident déjà fragilisé par les flux migratoires est insatiable. Une question se pose : quand les dirigeants français ouvriront-ils les yeux et s’attelleront-ils à enrayer son influence tentaculaire ?


Par Louis de Raguenel / Vendredi 11 mai 2018 à 09:00

bien l'bonjour  à mes amis de Dreuz !

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